Kyste folliculaire :

Un kyste folliculaire, aussi appelé lump est une grosseur qui se forme sous la surface de la peau du canari. En général de couleur jaune blanc, ce kyste se forme a cause de la présence d'une plume non sortie. Le kyste va gonfler et, comme les plumes ne peuvent pas pousser à l'intérieur, il va former une amas de kératine, l'oiseau va ressembler à un oiseau déplumé. Si on ne fait rien, il continuera donc à grossir et à affaiblir l'oiseau.Voir photo n°1 (le début d'apparition du kyste)La cause est le plus souvent d'origine génétique. Les croisements schimmel x schimmel répétés, et les canaris au plumage long, surtout en élevage consanguin, affaiblissent les plumes. Celles-ci s'allongent exagérément et leur hampe perdant de sa rigidité n'arrive plus à percer la peau

Ce kyste peut tomber tout seule en mettant chaque jour de la bétadine ou bien l'éosine qui vont sécher le kyste et il finira par tomber, ce que je voulais bien faire ( voir photo n°2 et 3) mais malheureusement après 2 mois sa n'a pas marché et le kyste est grandi jour après jour (voir photo n° 6 et 7) donc j'ai décedé de faire une petite intervention pour le retirer ..

Pour retirer un kyste, vous avez besoin des instruments suivants :

*Bétadine (se trouve en pharmacie, c'est un désinfectant à base d'iode, c'est de la povidone iodée à 10%)

*Pince (pince à épiler)

*Lame de rasoir (une neuve) personnellement j'ai utilisé une lame bistouri sterilisé pour éviter toutes sortes d'infections (voir photo n°9 et 10)

Comment Procéder ?

Avant d'inciser, mouillez les plumes afin qu'elles ne se mêlent pas à la plaie ouverte. L'enlèvement d'un kyste nécessite une petite incision (la lame étant neuve bien sur) sur le dessus de celui-ci, ensuite avec la pince, exercez une légère pression sur les cotés ce qui lui permettra de sortir.

Après avoir tout retiré, mettez de la Bétadine sur la plaie pour éviter toute infection.

Vous allez voire les étapes en suivant l'ordre des photos. El hamdoullah j'ai bien sauver sa vie et la femelle est en bonne santé maintenant hamdoullah ( voir photo n° 11).

Espérant que ces problems et ces maladies n'arrivent à personnes, mais quand ils sont là il faut soigner ......

Prévention et causes de male de ponte

Les causes d’un mal de ponte sont diverses :

Carence en calcium : En effet les mélanges de graines sont fortement carencés en calcium, et il est recommandé de toujours laisser un os de seiche ou un bloc minéral à disposition, voire d’apporter un complément en calcium dans l’eau ou mieux de donner à ses oiseaux un aliment complet sous forme de granulés, qui leur apportera tout le calcium dont ils ont besoin.

Carence en vitamine D : Les oiseaux en intérieur ne reçoivent pas assez d’UV pour synthétiser suffisamment de vitamine D, nécessaire à la bonne absorption du calcium. Des sources de lumière avec un spectre adapté aux oiseaux contenant des UV sont disponibles dans le commerce et peuvent être intéressantes pour les oiseaux en intérieur.

Musculature insuffisante : Des femelles oiseaux détenues dans des cages trop petites et qui n’ont pas la place de voler ont une musculature peu développée et ont plus de chances de faire un mal de ponte.

Humidité insuffisante : L’hygrométrie dans la pièce où se trouve la cage est très importante pour le bon déroulement de la reproduction. Il faut maintenir une hygrométrie relativement élevée pour favoriser le bon développement de la reproduction.

Oiseaux trop jeunes ou trop âgés : Les oiseaux trop jeunes, inexpérimentés et dont la croissance n'est pas totalement achevée, ainsi que ceux trop âgés, dont l'organisme est moins tonique, doivent à tout prix être écartés de la reproduction. Il en va bien entendu de même pour les animaux affaiblis et malades.

Pontes trop fréquentes : Les pontes trop fréquentes prédisposent également l'oiseau au mal de ponte. Cela est dû à l'épuisement des réserves de l'oiseau du fait de la fréquence des pontes, si bien que cela revient finalement au même que de faire reproduire un oiseau carencé.

Enfin, de très nombreux autres facteurs favorisants et/ou déclenchants doivent être évoqués lors de mal de ponte : le stress (généralement lié à des conditions de détentions inappropriées), l'absence de site de ponte adéquat, l'obésité, la présence d'ascite (liquide abdominale), d'une tumeur, les œufs trop volumineux ou malformés.

Le principal moyen d'éviter le mal de ponte est donc de détenir les oiseaux dans des conditions appropriées à leurs besoins (taille de la cage, température, hygrométrie, nid, absence de stress), de ne faire reproduire que des oiseaux en bonne santé et d'âge convenable, et de leur fournir une alimentation et des compléments alimentaires adaptés principalement la graine de NIGER (mélangé aux pattée ou donnée directement).

Male de ponte

Le mal de ponte se dit de la femelle qui a des difficultés à expulser l'oeuf qui se trouve bloqué dans son oviducte.

Symptômes : la femelle se tient aplatie sur un perchoir ou au sol, ébouriffée, les yeux souvent fermés, le bec parfois ouvert, dans une situation de grande détresse car elle ne parvient pas à expulser son oeuf. Elle semble gênée et essaie de déféquer sans succès. Quand on l'examine en la tenant dans la main, on sent la présence d'un oeuf prêt à être pondu. La mort par épuisement peut survenir en deux heures chez un oiseau de petite taille.

Explication : la fabrication de la coquille d'un oeuf nécessite jusqu'à 30 % du calcium corporel chez une femelle de petit oiseau exotique. La contraction musculaire occasionnée par la ponte requiert également du calcium. Suivant l'alimentation et l'environnement, les ressources de l'oiseau ne sont pas suffisantes et le problème apparaît.

Prévention :

* Ne pas faire reproduire une femelle âgée de moins de 12 mois ou de plus de 5 ans.

* Bien chauffer le local des oiseaux en période de reproduction (20 °C minimum).

* Donner pendant la période de reproduction, et particulièrement pendant la ponte, des sources variées de calcium : os de seiche entier ou râpé dans la pâtée, complément minéral liquide à diluer dans l'eau de boisson (gluconate de calcium ou Océcholine, par exemple), grit, mélange de minéraux, coquille d'huître broyée, gravier pour oiseaux, coquille d'oeuf de poule bouillie 15 minutes ou passée au four pour tuer les salmonelles.

* Si l'oiseau se trouve dehors ou dispose d'un éclairage spécial, de type « lumière du jour » (spectre solaire complet), les rayons UV lui permettent de synthétiser tout seul la vitamine D3 qui sert à fixer le calcium dans l'organisme. Sinon, donner également de la vitamine D3 sous forme d'un complément vitaminé (Vitapaulia M, Omnivit d'Orlux, Vitafade de Brunet...).

Comment l'aider: C'est le plus important.

On peut l'aider à évacuer son oeuf, il faut la tenir au dessus d'un récipient contenant de l'eau très chaude, le contact de la vapeur sur le cloaque peut l'aider à le faire évacuer, mais il faut faire attention à ne pas la faire brûler.

Mettre une goutte d'huile sur le cloaque ou du vaseline.

Masser légèrement le ventre en faisant très attention à ne pas casser l'oeuf à l'intérieur

La coloration du canaris rouge

La coloration du canari rouge

Pour tous les canaris à fond rouge (non mosaïque) il faut donner le colorant aux parents 15 jours avant la première ponte, et tous les jours jusqu'à le fin de la mue, environ fin septembre. La coloration annuelle classique (pour les adultes).C’est au moment où les plumes repoussent qu’il est nécessaire de colorer puisque le colorant se fixe dans les plumes.Il faut donc colorer au moment de la mue.

La période de coloration va de juillet à novembre.Il n’y a aucun intérêt pratique à colorer en dehors de la mue. Commencez donc la coloration dès la fin de la reproduction (début juillet) et terminez la fin novembre). S'il y a encore des plumes non colorées, prolonger d'un mois la coloration.

Si l’oiseau perd une plume après la fin de cette coloration, elle repoussera non colorée. La coloration doit être renouvelée chaque année, sinon l'oiseau va s'éclaircir.

Comment colorer ?

Il faut savoir que la coloration ne peut s’apporter que par la nourriture, alors quels produits ou pâtées faut-il utiliser ? Il ne faut jamais modifier la pâtée en cours de coloration, le résultât serait catastrophique. Sachez que vous pouvez utiliser toutes sortes de colorants naturels ou artificiels. Mais si vous voulez un résultat en concours vous ne pouvez pas vous contenter de donner de la carotte, de la tomate ou des cerises rouges. Seuls les colorants de synthèse pourront réellement donner une vraie couleur rouge à vos canaris. Ces colorants peuvent se trouver sous différentes formes, soit à l’état pur, soit sous forme de pâtée.Ils sont reconnus sans danger pour la santé des oiseaux (s'ils ne sont pas distribués avec excès).

Les colorants se dégradent très vite car ils sont sensibles à la lumière. Il faut les garder dans un endroit ou un emballage sombre et les protéger aussi de la chaleur. Le lieu est le réfrigérateur. La date de péremption est marquée sur l’emballage et il faut la respecter. Les dosages sont bien précisés sur les emballages et il faut s’y conformer.Vous pouvez donner du colorant en léger excès pour être sûr que les oiseaux en ont bien pris la dose minimale.

Pour être sûr que le dosage est correct on regarde tout simplement les fientes.Si elles ne sont pas rouges c’est qu’il manque du colorant et il faut donc augmenter la dose. Si elles sont rouges c’est que la dose est correcte ou en léger excès. N’oublions pas aussi que tous les oiseaux ne mangent pas la même quantité de pâtée et qu’un oiseau en mauvaise santé assimile moins bien la coloration. La couleur finale de son plumage dépend de la qualité de la pâtée. Il faut que l'oiseau en mange toute la journée et en quantité suffisante.

La coloration par l’eau : C’est certainement la meilleure méthode, mais la moins utilisée.Elle est efficace car les oiseaux ne peuvent pas faire autrement que de boire, contrairement à la patée qu'ils peuvent bouder. Elle est la moins utilisée parce qu’avec les projections, les cages sont repeintes en rouge ainsi que tout le matériel et l’environnement. L'entretien devient une galère. En cas de coloration dans l’eau, il faut changer l’eau tous les jours. Il faut éviter de mettre la baignoire ou tout au moins de la laisser trop longtemps. Les oiseaux pourraient préférer cette eau.

La coloration par la pâtée : C’est la méthode la plus utilisée et qui donne de très bons résultats. Il est préférable de la constituer soi-même en fonction des gouts de vos oiseaux.

Les fruits et baies : La pomme, Kiwi, Mangue, Ananas, Poire, Banane, Papaye, Cerise, Raisin, Groseille, Abricot, Prune, Fraise, Mûres, Figue, Tomate, Pyracantha, Sureau noir,...Les légumes:Radis, Carotte, Patate douce, Endive, Brocoli, Concombre, Poivron, Courge, Potiron, Haricots verts, Piments doux et forts, Choux de Bruxelles, Petits pois, Epinard, Choux,…

Personnellement je pratique la coloration par l’eau et je donne de la graine d’avoine tout les jour pour protéger la flore intestinal de mes adorés et les résultats sont devant vous.

Quelques termes en ornithologie

Dans le langage usuel des éleveurs confirmé, il y a des expressions pas toujours bien comprises par les éleveurs débutants. Voici un aperçu avec la signification de ces mots. Texte d'après le Glossaire de M.Ruelle.

Aberration : Terme qui indique sans ambiguïté que les oiseaux auxquels il s'applique constitue une entité infra-subspécifique.

Acide aminé : Molécule organique azotée,qui constitue l'unité élémentaire des protéines.

Acuminé : Se dit d'une plume dont l'extrémité se termine en pointe fine et allongée.

Albinos : Se dit d'un sujet (oiseau) présentant comme anomalie l'absence de pigmentation,de la peau,des phanères et des iris.

Anisodactyle : Disposition des orteils dont 3 sont dirigés vers l'avant et le 4ème (le pouce) vers l'arrière.

Albumen : Réserve protéinique, également appelée blanc d'œuf. Constituée de 4 couches concentriques situées autour du jaune. L'albumen est formé de 90% d'Albumine- de 5% de Mucine et de 5% de Globuline.

Back-Cross : Croisement d'un hybride avec l'un des deux (2) types parentaux qui ont servi à le former. Nommer également croisement de retour où retro-croisement d'un hétérozygote de la génération F1 à l'un de ses parents homozygote.

Gène : Unité d'hérédité,porté sur un chromosome,transmise de génération en génération par les gamètes et contrôlant le développement et les caractéristiques d'un oiseau.

Gamète : Cellule reproductrice,le gamète mâle,où spermatozoïde, et legamète femelle,où ovule,fusionnent pour donner un œuf. Le gamète résulte d'une réduction chromatique,il ne contient que la moitié des chromosomes d'un sujet (oiseau).

Hétérochromosome : Chromosome sexuel. Le sexe des oiseaux est commandé par une paire d'hétérochromosomes qui peuvent être différents (XY) où semblables (XX). Le Mâle est XX tandis que la Femelle est XY, chez l'être humain, c'est le contraire.

F : Symbole désignant la filiation.

F1 : Représente la première filiation,issue d'un accouplement quelconque.

F2 : Représente la deuxième filiation,issue de l'accouplement d'un mâle et d'une femelle de F1.

Epigamique : Qui sert à attirer où à stimuler des individus de sexe opposés durant la parade nuptiale.

Lipochrome : Pigments caroténoïdes des plumes,par extension nom donné aux canaris dépourvus de mélanines.

Héréditaires : Ils correspondent aux particularités transmissibles héréditairement,mis en évidence par Mendel. Par la suite,la découverte des chromosomes et des gènes et facteurs héréditaires. Les deux termes sont pratiquement synonymes et on emploie l'un pour l'autre.

Incubation : C'est la période de développement de l'œuf. Elle s'étend du début de multiplication active du germe jusqu'à l'éclosion. L'incubation se produit grâce a la couvaison, par l'augmentation thermique au niveau de la plaque incubatrice ( Zone dénudée en période de nidification, richement irriguée et située sur le ventre des couveuses). Son contact prolongé avec les œufs provoque l'incubation.

Létal : Gène qui entraine la mort.

Létale : Se dit d'une anomalie génétique,laquelle entraine la mort plus où moins précoce de l'oiseau qui la porte,cet adjectif qualifie aussi la dose de toxique provocant le même effet.

Létale : Température qui détermine la mort,car elle est excessive pour l'oiseau qui s'y trouve exposé. Ainsi, pour le Moineau domestique à jeun, la température létale avoisine les +40°C.

Article réalisé par Léon Aernout

Sortie du nid

Entre le 18ème et le 20ème jour, les petits abandonnent le nid ;D’habitude et si tout se passe normalement, les canaris ne quittent le nid qu’à vingt jours. S’ils le quittent plus tôt, encore bien maladroits et incapables de se suffire à eux-mêmes, il sont exposés à certains dangers, en particulier celui de se faire déplumer par les parents qui désirent construire un nouveau nid.

Il arrive même que la mère se livre déjà à cette détestable pratique quand les petits sont encore au nid. Il faut alors mettre à sa disposition un second nid et des matériaux de construction en suffisance : charpie, etc.

Hors du nid, les jeunes sont encore en mésaventure. D’ordinaire, la femelle couve à nouveau et c’est le mâle qui prend soin de sa progéniture. Les petits cherchent volontiers à retourner au nid où couve leur mère, ils peuvent ainsi salir et même casser les œufs. Il est alors indiqué de mettre la grille de séparation entre les petits et leurs parents le père peut les nourrir à travers les barreaux pendant qu’ils commencent eux-mêmes à apprendre à manger seuls la nourriture qui est à leur disposition.

Les éleveurs commettent souvent l’erreur de séparer trop tôt les jeunes canaris de leurs parents. Dès qu’on les voit piquer par-ci, par-là, imitant les adultes, on croit facilement qu’ils sont en état de subvenir eux-mêmes à leur entretien. Ce n’est pourtant pas encore le cas. Jusqu’à l’âge de près de cinq semaines, c’est-à-dire douze à quinze jours après leur sortie du nid.

sevrage des jeunes canaris

Le sevrage du canari abouti lorsqu'il a entre 30 et 35 jours, c’est une étape très importante car l'oiseau doit apprendre a se nourrir seul. La nourriture dans la cage devra être le plus facilement accessible pour les jeunes.

Pour cela vous devez placer en fond de cage un récipient d'eau car a cet âge, ils ne savent pas encore se servir des abreuvoirs classiques (et ils auront tout le temps plus tard pour apprendre). Un godet de pâtée fraîche renouveler chaque jour (l'idéal est de faire de la pâtée maison additionner a de la graine de Niger), un godet de graines et le plus important selon moi : des œufs dure, des quartiers de pommes et de la verdure (pissenlit, salade, concombre) seront proposer et idéalement positionner de façon a être toujours a porter de bec.

J'ai pu constater que la première chose que picorer les jeunes était le millet en grappe et les morceaux de pomme.

 Des perchoirs seront ajouter en bas de cage pour que les jeunes puissent s'y tenir la journée et y dormir la nuit. On réduira quotidiennement la quantité de pâtée car le but principal est quand même de la remplacer par les graines, n’oublions pas que les canaris sont granivores.

L'erreur a ne pas faire est de séparer trop vite les jeunes des parents, vaut mieux trop tard que trop tôt. c'est pourquoi l'observation quotidienne des jeunes a cet âge est primordiale.

Evidemment lorsque les jeunes sont sortis du nid  vous pouvez retirer le nid car la femelle voudra recommencer une seconde couvée et délaissera ses petits mais la aussi aucun gros soucis a se faire car le mâle continuera de donner la becquée aux petits jusqu'au sevrage donc à 35 jours théoriquement, les canaris devenus autonomes pourront être transférés dans une nouvelle cage afin de laisser les parents seuls pour commencer un deuxième tour de reproduction.